Nous prenons le bateau pour une traversée d’une heure, tour du rocher Percé et de l’île compris. Le ciel qui était d’un bleu parfait au petit déjeuner s’est subitement bouché avec ce que la météo appellerait des entrées maritimes. Cela ne fait pas vraiment notre affaire. Nous espérons que le ciel se dégagera comme souvent en cours de journée.
Notre bateau longe les hautes et longues falaises à l’arrière de l’île où niche une colonie de Fous de Bassan de 56 000 couples. Impressionnant.
L’île est également un Parc National.
Nous décidons d’emprunter le sentier des mousses qui nous conduira à la colonie des Fous de Bassan en 1h30. Ce sentier passe par le nord de l’île dans de jolis sous-bois puis longe la falaise avant de rejoindre la colonie.
Là un spectacle étonnant nous attend, des dizaines de milliers de Fous de Bassan agglutinés les uns contre les autres sur cette petite portion de falaise. Le tout à moins de 5 mètres de nous. Ils ne semblent absolument pas dérangés par les nombreux appareils photos qui se déchainent ! Le spectacle est merveilleux, le vol du Fou de Bassan est gracieux mais un peu fou : après un avoir repéré sa proie d’une trentaine de mètres il pique tête baissée, ailles repliées dans la mer où il pourchasse sa proie jusqu’a l’attraper et l’avaler avant de redécoller. Néanmoins l’odeur est pestilentielle et après avoir pris quelques photos nous reprenons notre marche sans nous attarder trop longtemps.
Nous empruntons le chemin du Roy qui contourne l’île par le sud cette fois et nous ramènera à notre point de départ en 1h30. En route nous nous arrêterons dans la petite baie des marigaux où s’amuse un groupe de quelques 20 phoques. Merci les phoques d’avoir pointés le bout de votre nez ! Nous profitons de cette halte pour nous baigner … les pieds ! Un véritable bienfait d’autant que le ciel s’est finalement dégagé et que la température monte. Sur le chemin du retour notre surprise est grande quand au détour d’un chemin un magnifique renard roux pourvu d’une magnifique queue en panache terminée de blanc débouche tranquillement à moins d’un mètre de nous. Nous nous arrêtons silencieux pour l’observer. Il n’est nullement apeuré. Il décide d’emprunter notre chemin nous précédant de quelques mètres. Il nous observe de temps en temps puis coupe à travers champs tranquillement. Nous sommes émerveillés.
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